Fin d’année : le moment idéal pour booster votre épargne
La fin d’année approche, et avec elle une opportunité souvent négligée : optimiser son épargne salariale avant le 31 décembre. Participation, intéressement, abondement ou versements volontaires… Autant d’opportunités à saisir pour optimiser son épargne dans un cadre fiscal avantageux.
Profiter de l’abondement de son entreprise
L’abondement constitue un levier particulièrement intéressant. En complétant les versements du salarié, l’entreprise apporte un véritable coup de pouce à la constitution d’un capital. Selon les accords d’entreprise, l’abondement peut atteindre jusqu’à 300 % du montant versé dans la limite des plafonds légaux. Il serait dommage de ne pas en bénéficier.
Il est donc conseillé de bien vérifier si le plafond d’abondement est atteint et, le cas échéant, de réaliser un versement supplémentaire avant la clôture de l’année. Une démarche simple, mais souvent oubliée, qui permet de maximiser le rendement de son effort d’épargne.
Valoriser sa prime d’intéressement ou de participation
Les salariés ayant perçu une prime d’intéressement ou de participation peuvent choisir de la verser sur leur plan d’épargne salariale ou sur leur Plan d’épargne retraite collectif. Ce choix offre un double avantage : l’exonération d’impôt sur le revenu et la constitution progressive d’une épargne à long terme.
Pour les entreprises, la fin d’année représente également une période propice pour activer, si elles le souhaitent, un supplément d’intéressement, de participation ou d’abondement, dans le cadre des plafonds légaux. Ces dispositifs favorisent à la fois la fidélisation des collaborateurs et le partage de la performance collective.
Anticiper sa retraite en douceur
L’épargne salariale s’inscrit dans une démarche de long terme : alimenter régulièrement son plan d’épargne, même par de petits montants, permet de préparer sereinement l’avenir et d’améliorer son confort financier au moment de la retraite. La régularité des versements reste la clef pour tirer pleinement parti de ces dispositifs.
Vous pouvez également transférer jusqu’à dix jours de repos non pris sur votre Plan Epargne Retraite (PER) dans des conditions fiscales sociales avantageuses, parlez-en à votre entreprise.